Vers Madëus...

Nathan n’avait prit pour ce voyage en solitaire, que le minimum de son équipement. Il avait donc sur lui, cette armure assez légère qui lui permettait de voyager assez aisément… Bien moins aisément que si il avait porte une cote de maille ou un dessus de cuir, mais il était bien plus protégé avec son armure.
Il avait prit son épée également, une arme solide et travaillée dans les forges même de son père…
Une petite bourse ronde contenant quelques piécettes, et attaché a sa selle, un petit sac contenant un peu de nourriture. Une gourde d’eau pendait également de l’autre coté…

Les alliances étaient bien emballées et mise a l’abris pour ne pas les égarées.

Nathan, seul maintenant, se dirigea vers le petit village de Madëus. Il espérait bien y passer la nuit, y manger un bon repas et ensuite continuer sa route vers le Nord…

Madeüs, village tranquille et verdoyant. Un endroit comme ailleurs dans lequel les habitants ne sont ni pires ni meilleurs que d'autres. Sous le regard du voyageur solitaire Madeüs ouvrait ses portes et surtout sa curiosité. Une bande d'enfants déferlait une colline faisant la course. Et lorsqu'ils appercurent le Comte c'est de concert qu'ils se dirigérent vers lui en sautant et en courant. Les voyageurs étaient rares. C'est sans la moindre crainte et le plus naturellement du monde qu'une nuée d'enfants entoura le cavalier avec des exclamations de surprise. Un petit garçon était impressionné par le cheval du Comte et lui tira sur la manche
- dis Monsieur, il s'apelle comment ton cheval ? Il est grand comme tout!

Nathan avait le village en vue alors que la nuit n'était pas encore tombée comme il l'avait craijnt un moment...

Mieux encore, il fut acceuillit les bras ouvert, du moins pas les enfants du village...

L'un d'entre eux, un peu plus audacieux que les autres, osa lui tirer la manche et prendre la parole...

Nathan descendit de cheval, regarda le jeune garcons et sourit...

"C'est un beau destrier... Fort, robuste... Mais il est calme... Veux tu monter dessus??"

Voyant que l'enfant ne se faisait pas prier, il l'aida a monter, et la bride bien serrée dans la mains, il continua a avancer vers le village entouré par les enfants criants joyeusement...

Fier comme il ne l'avait jamais été, le petit garçon était sur le cheval et balançait ses pieds en rythme avec un grand sourire. C'est alors que sortit de l'auberge du village un petit homme rondouillard qui s'essuyait les mains avec un torchon. Il s'appocha du cortége et le petit garçon l'interpella
- Regarde Papa le cheval du Monsieur. Il est fort et robuste et son nom c'est Inbodestrié!!!

Le petit garçon tourna la tête vers Nathan et demanda
- Et toi c'est quoi ton nom à toi?

Amusé Sérafin frotta sa main sur le sommet du crâne du petit garçon.
-Laisse le monsieur tranquille chenapan et va voir Maman. Elle a préparé une tarte.

Le petit garçon ne se fit pas prier et dégringola de la monture suivit de ses copains en direction de l'auberge à grands cris et en courant bien sur. L'aubergiste salua le cavalier
- Bonsoir Monseigneur, veuillez excuser mon fils il est trés curieux. Sérafin pour vous servir....

Nathan, ne s'étant pas attendut a une tel agitation, se laissa conduire... Il arriva sans vraiment en avoir prit conscience, devant l'auberge...

Un homme en sortit, et avec quelque cris de joies, les enfants partir en courant...

"Ne vous en faite pas... Séfarin, il est plaisant d'être acceuillit de la sorte. Je suis Nathan, Conte de la Fere, envoyé du Roi... Je recherche dans un premier temps, l'hospitalité de votre auberge... J'ai de quoi payer bien évidement... Un bon repas et un bon lit ne seront pas de refus..."

Le village de Madaëus n'était pas si tranquille qu'il y paraissait. Il fourmillait d'activité. Il y avait les habitudes d'une cité quotidienne, le boulanger qui passait, les bûcherons qui revenaient en poussant les chariots remplis de rondins, le forgeron qui rangeait son matériel...et pourtant à y regarder de plus prés si le travail quotidien se terminait, un autre moins ordinaire prenait place. Les habitants quelque soit leur statut s'employaient activement à préparer de la chaux. Un peu plus loin, il s'agissait de reconstruire des habitations, ailleurs encore de semer dans les champs. En pleine soirée, ces initiatives étaient bien étranges. Sérafin invita donc le Comte de la Fere à entrer dans son auberge l'air réjouit.
- Bienvenue, bienvenue Comte, installez vous, les envoyés du roi sont toujours bien reçus. Rosalie, nous avons un client!!! Le Comte de la Fere!

Serafin précéda le Comte dans une auberge entiérement refaite à neuf et peu fréquentée, si ce n'est par quelques personnes âgées et des enfants. Rosalie sortit de la cuisine

- Bonjour M. Le Comte, je vais vous montrer votre chambre si vous voulez bien me suivre...

Le petit garçon de tout à l'heure déboula de la cuisine toujours en courant et s'échoua contre les jupes de sa mére.
- Maman, Maman, le Monsieur il a un graaaand cheval!!! Comme nous avant que les méchants nous le vole. Pourquoi ils l'ont volé ?

Sérafin vint prendre la main de son fils et le porta
- Allez viens t'occuper de la monture de Monsieur le Comte avec moi plutôt que de poser des questions à tort et à travers.

Il s'éloigna en direction de la grange. Rosalie esquissa un sourire nerveux
- Veuillez nous excuser M. Le Comte, notre fils ne cesse de nous interroger sur tout et rien. A tel point que nous l'appelons M. Pourquoi.

Elle monta les secaliers menant aux chambres, invitant Nathan à la suivre.

Nathan n'avait pas remarqué l'activité anormale qui régisait Madëus en cette fin de journée. Il avait été bien trop absorbé par ces enfants venu l'acceuillir...

Il entra dans l'auberge, fit le tour de la salle du regard, observant la construction qui semblait neuve... Mais nathan n'y préta pas plus attention que cela non plus...

C'est lorsque le petit garcon arriva et parla a nouveau du beau destrier et de voleurs que Nathan tiqua... C'est en monta a l'étage, suivant rosalie qu'il remarqua que quelque chose n'allait pas et que les habitants, bien qu'en pleine activité, le faisait en silence, machinalement, sans entreint, sans bonheur...

Une fois devant sa chambre, Nathan regarda celle-ci...

"Elle me conviendras parfaitement..."

La femme de l'aubergiste allait redescendre lorsque Nathan lui agrippa le bras... D'abord surprise, il fut rapidement rassurée par les paroles de Nathan :

"Ne vous effrayé pas... Vous n'avez rien a crainte de moi... Y a t'il encore des brigants a Madëus en ce moment?? Expliquez moi ce qui se passe ici..."

Le ragard insistant, Nathn fit comprendre a cette femme qu'il ne la lacherait pas avant de savoir ce qu'il voulait savoir...

Rosalie allait retourner en bas lorsqu'elle se sentit retenue. Depuis les derniers événements elle était devenue craintive et sa main droite était prête à attrapper un vase posé sur la tablette pour se défendre. Sous la pression du Comte elle se crispa, ses paroles la rassurérent il ne lui voulait aucun mal. Mais parler de ce qui était arrivé était au-dessus de ses forces. Autant que de faire face au Comte. Elle détourna son regard
- Je ne souhaite pas en parler, c'est encore trop récent. Sérafin vous dira ce que vous voudrez savoir...

C'est avec un regard suppliant qu'elle demanda
- Laissez moi retourner à mon ouvrage, je vous en prie!

Sans attendre la réponse elle s'esquiva.

Nathan entra dans la chambre qui lui avait été désigné et s'assit sur le lit, pensif...

Il était seul a suivre le chemein de son destin. Seul a poursuivre cette quête risquée... Seul dans ce village où il se passait de drôle de chose...

Nathan devait en avoir le coeur net. Il devait savoir pourquoi tout le monde semblait si craintif... Que pouvait il faire seul??

Avant toute chose, il lui fallait se renseigenr pour mieux comprendre et mieux se préparer a ce qui allait innévitablemnt arriver. Il se leva et redesecndit les escaliers qui le menère dans la grande salle de l'auberge. Il fit un tour d'horizon puis se dirigea vers la porte menant vers la ruelle par laquelle il était venu. Il chercah du regard apres l'écurie et s'y rendit espérant trouver Séfarin et son fiston...

Sérafin avait terminé de s'occuper des chevaux et s'affairait maintenant à ramasser le foin à l'aide de sa fourche qu'il transvasait dans un boxe vide. Son fils n'était pas là et l'homme suait à grosses gouttes. Du revers de sa manche il s'essuya le front et vit Nathan entrer
- Monsieur le Comte! Votre chambre vous convient elle ?

Nathan regarda l'aubergiste travailler dure et suer des goutes sous le poid du labeur... Il pensa pour lui même que certain était fait pour ce genre de vie, que d'autre comme lui était plutôt fait une vue plus agréable, plus belle, malgrés les sacrifices qu'il fallait parfois faire pour avoir le privilège d'être un grand nom du royaume...

Un instant il hésita même a se mêler de ce qui ne le regardait pas... Aprés tout, il avait une mission bien plus importante a faire que de s'occuper de ces pauvres paysants...

Mais la réponse vint d'elle même...

"Je suis satisfait de ma chambre et je vous en remercie... Votre acceuille me va droit au coeur. Mais..."

Nathan nota le chagement d'attitude de Séfarin lorsqu'il entendit ce dernier mot...

"Mais... Il se passe ici, quelque chose de pas net... Je doit savoir ce qui ce passe et pourquoi tout le monde a l'air si... Silencieux...??"

Si c'était encore possible, Sérafin transpira encore plus en entendant la question du Comte. Il fut étonné qu'un noble s'occupe du sort d'un village habité de simples paysans. Jamais il n'aurait cru cela possible. Il planta sa fourche dans la paille et demanda au Comte de le suivre. Les deux hommes passérent dans la partie la moins visible du village, celle que les habitaints n'avaient pas encore eu le temps de reconstruire. Tout n'était que désolation, des ruines, des cendres, des champs pillés. Des bûchers...
- Ils ont déferlé sur le village et ont tous pillés. Nous avons tenté de résister mais il étaient plus nombreux et mieux armés que nous. Des sauvages, M. le Comte, ils ont brûlé et massacré tout ce qu'ils rencontraient. Nous avons eu de nombreuses pertes

Sérafin continua d'avancer au milieux du champ de ruines, son émotion était palpable
- Nous reconstruisons tout mais avons commencé par ce qui nous semblait être le plus important. Certaines bâtisses ont été épargnée, les commerces. Nous ne savons pas pourquoi

Il désigna un mur sur lequel était tracé un curieux symbole


- Ils ont juste tracé ça dessus, nous ne savons pas ce que c'est mais nous l'effaçons en blanchissant les murs à la chaux

Serafin se tut, il avait tout dit, mais ils'étonnait que le Comte ne soit pas informé de cette bande de pilleurs qui passait de villages en villages

Nathan écouta attentivement le récit de l'Aubergiste. Il ne conprenait pas du tout ce qui se passait dans ce village, mais il comprit que naraya devait en être informé...

"Je ne peut malheureusement pas faire grand chose... Du moins pour le moment... Je suis seul et..."

Nathan ne pouvait pas dire pourquoi il était envoyé au nord par le Roi...

"... j'ai une mission a accomplir..."

Nathan comprit rapidement que l'aubergiste en attendait un peu plus de sa part...

"Mais demain, vous devriez envoyé un messagé a Naraya. Qu'il se fasse reconnaitre auprés d'une jeune princesse du nom d'Alice en lui disant qu'il viens de ma part. Qu'il raconte ce qui est arrivé a votre village. Je suis sur qu'elle trouvera un moyen de vous aider... C'est tout ce que je puisse faire pour vous... Malheureusement... Si j'avait été accompagné par quelques hommes, mais là..."

Sérafin resta un moment interdit. Il avait déjà été surpris que son interlocuteur accepte de l'écouter, mais en plus il proposait de l'aide. C'était plus que le pauvre homme aurait jamais pu en demander. Mais, la bande de pilleurs était déjà passée et ne reviendrait certainement pas. D'aprés ce qu'ils savaient, ils filaient tout droit sans retourner. Avaient ils une destination seulement ? Une direction par contre c'était certain.
- Monsieur le Comte, votre bonté me va droit au coeur, mais nous pensons que tout est finit maintenant, le plus dur ce sont les souvenirs et la reconstruction

Une Princesse!! Le Comte connaissait une Princesse? Mais qu'est ce qu'une Princesse aurait bien pu faire ? Une femme sans armes et aux blanches mains. Une dame qui devait être bien loin de tout ça. Mais le Comte était bien aimable d'y avoir pensé. Soudain Sérafin pensa à quelque chose et se gratta la tête en pleine réflexion.
- M. le Comte, je veux pa dire une carabistouille mais la dame dont vous me parlez a des grandes chances de les voir ces barbares. Ils se dirigeaient vers Naraya...mais peut être qu'ils ont changé de direction.

Lorsqu'il entendit les derniers mots de Séfarin, le coeur de Nathan ne fit qu'un tour, un frisson parcoura tout son corps, et un moment il resta pensif...

Les brigants ou qui que ce soit avaient prit la direction de Naraya et Alice s'y trouverait peut être trés vite en danger...

Que devait il faire??

Nathan se prit la tête entre les mains et continua a penser... Devait il retourner a Naraya pour prévenir le Roi de ce qui risquait d'arriver? Ne ferait il pas cela par pur intéret, par égoïsme?? Devait il continuer sa quête pour revenir plus tard a Naraya et trouver celle-ci a feu et a sang parce qu'il aurrait prit une mauvaisse décision?? Et si il revenait et que la jeune princesse qui attendait un remede venait a mourire, ne serait il pas montré du doight??

Nathan devait prendre une décision, mais comment faire pour prendre la meilleur??

Nathan, visiblement torturé par cette intérrogation, et sans plus se soucier de Séfarin, il s'assit dans un coin, sur la paille...

C'est a se moment que lui revint une phrase que lui disait souvent un vieux moine, lors de sa formation en Anglia : "Suit ce que ton coeur te dicte. Prend tes décision et quoi que tu fasse ne regrete pas de l'avoir fait..."

Suivre ce que son coeur lui disctait?? Facile... Retourner a Naraya pour protéger celle qu'il aimait...

Nathan se releva : "Quand sont ils passé?? Quand ont ils attaqué le village??"

Serafin voyait bien que quelque chose tracassait le seigneur. Et il avait peur d'en avoir trop dit. Il n'était sur de rien et avait émis une hypothése
- Ca s'est passé il y a une semaine, mais sauf votrer respect M. le Comte, ils peuvent avoir changer de direction...

Il faut bien comprendre que les habitant des Madeüs avaient été fortement soulagés de voir que les barbares ne faisaient que passer. Ce n'est pas qu'ils ne souciaient pas de Naraya mais de leur coté ils avaient suffisament à faire. La vie devait reprendre. Et ce n'est pas Naraya qui les y aiderait. L'orgueilleuse Naraya trop sûre de sa puissance.

Les mots de Séfarin résonait dasn la tête de Nathan... Une semaine déjà qu'ils étaient passé... Si ils avaiet continué vers Naraya, il était surement déjà trop tard...

Nathan n'avait qu'une envie, retorner auprés d'Alice en espérant qu'il ne lui était rien n'arrivé de dramatique...

Il serait bien partit le sur même, a l'instant si il avait pu... Mais sa monture était épuisée et lui même ne tiendrait pas si il ne se reposait pas un peu. Une nuit ne pourrait rien changer a la situation...

"Je me leverait tôt demain, que ma monture soit sellée. Je prendrait un petit déjeuné et je retournerais a naraya voir de quoi il en retourne..."

Serafin commençait vraiment à se demander si il avait bien fat d'expliquer la situation au jeune Comte. Mais il ne put que s'incliner devant sa décision. Ne disait on pas que la nuit porte conseil ?
-Bien M. le Comte tout sera fat comme vous le demandez. Je vous souhaite une bonne nuit, ais je crois que si Naraya avait eu quoi que ce soit nous en aurions eu vent.

Nathan remonta dans sa chambre et se délesta de son armure qui commensait a lui peser. Il déposa son épée a cotés de son lit, enleva ses bottes et s'étendit sur son lit. Longtemps il repensa a ce que lui avait dit Séfarin... Puis il en vient a penser a Alice sa bien aimée, et c'est en pensant a elle qu'il s'endormit...

C'est le champs du coq, qui tôt le matin le réveilla. Le soleil pointait a peine le bout de son nez et déjà les habitants de cette petite ville s'afféraient a reconstruire ce qui avait été leurs maisons.

N'athan se leva, fit un brin de toilette et s'habilla. Il descentit dans la grande salle pour y prendre son déjeuné, biendécidé a reprendre la route dés que celui-ci serait terminé...

C'est Rosalie aidée de son filston qui servait le petit dêjuner. Elle s'approcha de Nathan l'air plus détendue que la veille au soir en déposant sur la table de nombreux mets qu'elle avait confectionné. Le petit garçon lui déposait une jare de lait. Apparament il avait fortement insisté pour effectuer ce travail sous l'oeil attentif de sa mére. La jarre était lourde mais le garçonnet arriva tout de même à la poser fier de lui. Il regarda sa mére
- Tu vois que je suis grand maintenant.

En regardant le Comte il dit
- Et je deviendrais un grand chevalier comme vous M'sieur!

Fier de lui le petit courut dehors à l'appel de ses copains. Rosalie riait
- On dirait que vous vous vous êtes fait un ami. Bonjour M. le Comte, la chambre vous a t elle convenue ?

D'une main sure et habituée elle s'empara de la jarre et versa le lait dans une écuelle.

Il est des voyages qui changent un homme. Il est des rencontres qui transforment fondamentalement la personalité d'une personne.

Le voyage de Nathan était de ceux là, et le petit garcons qui venait de partir jouer avec ses amis était une de ses rencontres inattendues.

Le coeur de Nathan n'avait put qu'être touché par ce petit homme, qui voulait lui ressembler... Et pourtant qu'avair fait Nathan pour être là où il était aujourd'hui?? Il était simplement bien né, dans une famille noble...

"Oui la chambre était trés confortable, merci... Je saurait m'en souvenir, et je vous premet de vanter vos mérite dans tout Naraya..."

Nathan regarda autour de lui, il était un des seul clients de cette auberge, les affaire ne devait pas marcher vraiment en ce moment...

"Votre p'tit homme... Je pourrait le faire entrer a mon service... Il pourrait devenir un chevalier plus tard si il le désire... Je pourrait lui donner beaucoup si vous me le confier... Mais je sais que c'est difficile a concevoir pour une mère qui aime son enfant... Aprés tout, il a surement tout ce qu'il lui faut ici pour grandir et pour s'épanoullir... C'était stupide... Comment pourrais je lui donner plus que ce que vous lui donné déjà... Non, c'était stupide de ma part..."

Il y a des choses qu'une mére ressent plus que n'importe qui. Et Rosalie comprenait que le Comte venait de faire une proposition des plus exceptionnelles pour son fils. Devenir chevalier, n'était ce pas ce dont rêvent toutes les méres pour leurs fils ? Et voir ce noble jeune homme le proposer si spontanément la toucha elle aussi.
- C'est un honneur M. le Comte. Mais Galaad est encore bien jeune et au vu de ce qui s'est passé, je ne peux me résoudre à me séparer de lui. Pourtant si vous le permettez et que vous êtes toujours d'accord, d'ici quelques années il sera prêt à recevoir un apprentissage.

Le jeune homme n'avait sans doute pas d'enfants, du moins aucun qu'il élévait, Rosalie pouvait ressentir cela
- Si je puis me permettre Monseigneur, un jour vous aussi aurez votre fils, et peut être qu'il deviendra ami avec le notre

Rosalie dans un geste de gratittude immense s'inclina devant le jeune homme
- Cette auberge est trés modeste mais vous y serez toujours le bienvenue.

David et Frank avait voyager depuis Ordaguael sans s'arreter ou dormir. Cela faisait en fait un peu plus de 24 heures de route, ayant comme seul arret une petite collation pour les cheveux, et les hommes egalement. Maintenant, il voyait Madeus. Selon le plan, Nathan devait s'y etre arreter. Mais pendant combien de temps, David ne le saurait. Sinon, en dernier recours, les gens du village pourrait l'informer de son sejour ici et quand il est parti.

Le soleil n'etait pas tres haut dans le ciel... avec un peu de chance, Nathan ne serait pas parti pour le moment. Pour plus de securite, un voyage de jour s'imposait. Il donna un coup sur le flanc de son cheval qui partit a la course, suivit de Frank. Ne voulant pas manquer sa seule chance qu'il avait de retrouver Nathan, David fouilla dans son bagage et il sortit un cor, un des cors de Naraya. Il le porta a sa bouche et il souffla dans le cor pour avertir la venu de Naraya en ce village. Un bruit lourd, grave mais puissant en sortit. Il esperait bien etre recompenser de cela.

David serra son cor, rien ne servait de s'en servir davantage. Quand il releva la tete, il remarqua un homme a cheval en face d'un batiment. Au pied, une femme et un enfant, au moins. Pourrait-il s'agir de Nathan? Rapidement, David et Frank parcoururent la distance et ils ralentirent en entrant de le village. Quand il remarqua que c'etait bel et bien Nathan, David leva la main en signe de salut.

David arriva a Nathan au trot. Une fois arrive, il prit le temps de descendre du cheval et de souffler un peu. Il regarda les civils qu'il y avait et un leur fit un signe de tete tout en tentant de retrouver son souffle. Une fois cela fait, il se tourna vers Nathan et il dit:

- Bonjour monseigneur. Frank et moi sommes pret pour continuer la mission, bien que nous n'avons que peu dormi depuis notre separation.

Il pointa Frank du revers de la main. Il regarda la femme, pendant quelques secondes. Ensuite, il regarda Nathan a nouveau pour ajouter:

- Pour ce qui est d'Avallon, ne vous inquietez pas, il ne s'agissait que d'une legende, un souvenir du passe d'un veillard qui ne voulait pas oublier. Avallon se porte bien et le commerce y est prospere. Je pense bien que les frontieres semblent en securite, bien que je n'y ai pas verifie moi-meme.

Le déjeuné de Nathan touchait a sa fin, et il allait être temps pour lui de prendre la route a nouveau. Nathan était bien décidé a rentrer a Naraya. Et puisque c'était le souhait de sa mère, il ne prendrait pas avec lui le jeune Galaad.

Ce petit avait un nom qu'il pourrait porter fièrement, un nom qu'un jour il pourrait mettre au service de Naraya. Mais pour l'heure il était trop jeune, et Nathan le comprit parfaitement.

Le jeune homme sortit de l'auberge... Dans la ruelle, il trouva son cheval sellé et pret pour son voyage de retour. Il s'appretait a faire ses adieux aux villageois lorsqu'un cor retentit. Nathan reconnus immédiatement le son qui annoncait la venus de soldats de Naraya. Il fut surprit et soulagé en même temps...

Deux cavaliers arrivèrent a sa hauteur, et c'est avec contentement qu'il reconnus David et Frank.

Nathan écouta parler Sir Cardier, mais une fois que celui-ci eut fini, il prit la parole : "Sir... Les frontières ne sont pas si sur que celà... Faite un tour au ce village et trés rapidement vous comprendrez qu'il a été attaqué... Avallon se porte peut être bien, mais Naraya est en danger. Je m'appretait a rentrer a Naraya pour m'assurer que tout allait bien..."

David ne doutait de la bonne volonte de Nathan. S'assurer que tout allait bien a Naraya, rien de plus nobles et loyal envers sa patrie, mais par contre:

- Sir Nathan, sans vouloir vous importuner, il nous faut accomplir la mission pour laquelle nous sommes ici. Le sort de la princesse Sybille est entre nos mains. Il nous faut aller a Nuskhi pour rapporter cette plante.

Mais David aussi etait inquiet pour la securite du royaume. Il pouvait se passer beaucoup de choses lors de leur periple. Beaucoup de gens pouvaient etre tues. La decision etait dure egalement pour David, mais il n'avait pas le choix. Etant si pres du but, ils se devaient de continuer.

David se tenait debout, sur son cheval, attendant les reponses de Nathan. S'il le fallait, David continuerait le voyage seul, connaissant bien le trajet entre Maedus et Nuhski.