Une ballade spéciale

Raven et Hache étaient arrivés dans les jardins royaux. Elle venait d'entendre les mots légèrement angoissées de Hache, et dit dans un ton enjoué :

-Ne t'inquiète pas, il en faut vraiment beaucoup pour me surprendre, me faire reculer ou m'éffrayer !

Mais s'il le faut alors je tacherais de rester à l'écart.

Ils marchèrent alors droit devant eux, Raven s'attendait à voir un peu de tout mais elle était habituée aux gens un peu étranges et peu ordinaires...

Raven resta donc en retrait quand Hache régla ces petites affaires.

Comme d'habitude il était question d'argents et d'une grosse somme en plus !

Cet homme le faisait chanter...mais pourquoi ? Qu'est ce que ce Hache avait pu bien faire pour payer tant le silence du viel homme assit sur le banc assit juste devant elle ? Un vol , non c'est trop léger comme méfait pour cette somme...ou alors il complotait pour renverser le pouvoir ou quelque chose comme ça.

Elle allait peut-être pouvoir se faire une réponse à cette question en assistant à la suite.

En le voyant chercher pendant un moment l'argent, Raven se dit que tout n'allait pas se passer comme prévu !

Sentant l'acte peu légal se passer Raven regarda s'il n'y avait personne dans ces jardins...non personne...heuresement d'ailleurs car elle comprit alors pourquoi il se faisait appeler Hache...

Tel un proféssionnel du crime, tel un homme qui avait fait l'acte suivant bien des fois...il sortit ce qui parraissait être son arme favorite et menaca le maitre chanteur.

Raven se fut pas surprise de ce geste mais de la rapidité et de la dexterité avec laquelle il pouvait agir de la sorte.

En fait, elle ne disait rien mais espérait que personne ne viendrait car la il y aurait un problème.

Et puis en voyant ce viel homme c'était surement un noble, il avait un regard étrange ! Même si le meurtre n'est pas toujours une solution...là cela devait être surement le cas et puis un noble avec un regard pareil devait bien le mériter...

Raven n'avait pas peur, au contraire elle souria légèrement en voyant cela...ce Hache était décidément capable de tout...et cela était plutot bien...une chose etait sûre il n'agissait pas sans raison et donc son geste était justifié.

Myranda faisait promenade dans le parc après s'être rendue au château. Elle admirait les fleurs et les plantes de toutes sortes, parfaitement entretenues. Elle apperçut une scène qui, loin de la choquer, la fit sourire. Ainsi le vieil homme s'était attiré des bosses! Ah! La jeune comtesse prit bien soin de se cacher derrière le pan large d'une arche envahie par la lierre. Quand l'homme a la hache eut l'air d'en avoir fini, il se dirigea, avec son amie, dans la direction ou se trouvait Myranda. Cette dernière sortie de sa cachette avec un sourire satisfait.

-Tiens, tiens...un soldat qui s'attaque à un homme de la noblesse de Naraya...interessant.

De par le fait qu'elle était comtesse du Domaine de Cassentel, l'homme lui devait le respect et devait se douter que s'il s'attaquait à elle comme au vieil homme, il serrait durement puni.

-Ne doit-on pas s'incliner devant une comtesse?

Fit-elle d'un ton méchant en regardant les deux simples gens. Elle avait l'intention de jouer un peu avec eux avant de les laisser filer. Elle aimait à voir la réaction des gens lorsqu'elle crachait son venin.

Il arriva ce que Raven craignait le plus, pas un meurtre non mais des témoins...

C'était une noble elle aussi, intelligente et rusée qui plus est...

Elle avait l'air de savoir ce qu'elle faisait et savait qu'elle venait d'assister à une scène qui pouvait être comprométante pour Raven et Hache si ceux-ci ne trouvaient pas une bonne explication de tous cela !

La première chose à faire était de ne pas montrer que l'on était en situation de faiblesse car cette femme pouvait être encore pire...non il fallait rester calme et garder toute son assurance...ou alors faire la comédie et trouver un bon mensonge...c'était ce qu'elle allait faire...

Raven s'avanca donc et elle émis alors un ragard assez étrange...à la froid, atristée, provacateur et agreable et concilliant...
Cette contesse voulait les déstabiliser...Raven va essayer de faire renverser son piège contre elle.

Elle avait un plan...elle esseya de prendre l'air d'une personne en état de choc.

Elle lui dit donc droit dans les yeux...

-Oh...heu... bonjour Mademoiselle la contesse...mais il faut dire que nous vous avions pas vu...
Dérière toutes ces fleurs magnifiques il faut dire que l'on ne reconnait pas facilement les gens...et puis...

Raven marqua une pause...La contesse paraissait satisfaire de constater que en apparence elle n'avait rien à dire...mais elle ne faisait que prolonger le suspens pour justement la déstabiliser au tout dérnier moment.

Elle pris alors un faux air apeurée pour appuyer ce qu'elle aillait dire...

-Justement...je me promenais là tranquilllement avec mon ami que voila...et c'est alors que ce viel homme est sortit de nullepart et à tenter de me...de me...

Raven paraissait complétement éfondrée et complétement désorientée en disant cela...
Elle se dirigea alors dans les bras de Hache en plerant de plus belle...Elle regarda alors Hache dans les yeux lui faisant signe de suivre cette version et de dire qu'il n'avait fait que la défendre...

(HJ pourquoi tu décris mon action avant que j'ai pu répondre...je ne pense pas m'enfouir en tout cas peut-être pas, j'aimerais quand même rester libre, meme si c'est un peu dur, de mes action. Je ne pense pas que l'on ait le droit de décrire et de faire agir un autre perso sans qu'il ne le fasse lui même ou sans son accord...je pense qu'il faudrait que tu édite et que tu suprime le passage ou soit-disant Raven part...)

“Pfffffff Alice ne comprendra donc jamais rien.” pesta Brunehaut dans sa barbe qui fort heureusement pour elle n’avait jamais vu le jour. Elle avait bien assez de défauts comme ça pour devenir en plus une femme à barbe.
Puis après avoir marmonné deux trois mots incompréhensibles, elle claqua la porte menant au jardin... pauvre porte... elle ne lui avait pourtant rien fait.
Tenant deux livres dans ses mains elle voulait s’assoire dans le jardin, en espérant ne pas être dérangée, cette fois-ci, par l’une de ses si parfaites aînées. C’est alors qu’elle vit son pire cauchemard, celle qu’elle haïssait par dessus tout, la détestable et si enviée pourtant Myranda de Cassentel.
Qu’est-ce qu’elle venait faire sur ses plates bandes, que ce soit au sens littéral et figuré du terme ? Et depuis quand elle était rentrée d’abord ?
Pffffff ce château ne tournait vraiment plus rond, enfin si il continuait de tourner et toujours de la même manière, autour de la belle, de la sulfureuse, de la si attirante Myranda de Cassentel.
Mais c’était celle-là même qui se croyait tout permis. Mais voilà Myranda de Cassentel n’était pas chez elle et elle avait une fâcheuse tendance à l’oublier. De la part de ses frères et soeurs cela passait encore mais de sa part à elle.
Elle se devait d’intervenir... et... elle déposa ses livres à terre. C’est pour vous dire à quel point Brunehaut était en rogne.
D’habitude, elle n’aurait jamais pris la défense de personnes d’un rang social inferieur au sien, bien au contraire, mais pour la belle Myranda on pouvait faire exception. Car oui, Myranda avec sa beauté insolente la provoquait. Elle avait en elle ce que Brunehaut aurait aimé avoir... elle avait le pouvoir de plaire.
Après avoir entendu quelques bribes de la conversation pour se faire une idée de la situation Brunehaut s’interposa tel le cheveu dans la soupe.

“Dame de Cassentel, vous êtes ici chez les Naraya et n'avait pas à vous préoccuper de nos gens. La question n'est pas de savoir ce que vous allez faire d'elle mais de savoir ce que vous faites ici.  Vous n'êtes même pas venue nous saluer Demoiselle Myranda. On dit pourtant que votre père vous a fait donner une excellente éducation, si vous l’aviez appliqué peut être auriez vous eu plus de liberté quant au sort de ces jeunes gens.”

Raven observait attentivement ce qui ce pssait sous ses yeux...c'était incroyable à quel point une situation pouvait totalement se retourner en quelques secondes...
Elle decida de ne rien dire et de continuer à observer la scène entre les deux femmes...
Raven était bien placé pour se rendre compte que ce genre de discution peux se révéler aussi et même plus parfois dangereuse qu'un conflit qui en vient aux mains...

Raven resta en retrait mais commencer à réfléchir...cette princesse était-elle une chance ou non...apparement oui mais on savait jamais...

Il fallait se méfier et peser chaque mots qui allaient maintenant être prononcer...car la situation pouvait encore se retourner.

Decidement Raven ne s'ennuyait pas aujourd'hui...elle éspérais ne pas s'ennuyer en prison plus tard si cela tournait mal...mais si elle voulais encore "accompagner" ce cher Hache dans ses quelques escapades...elle devait s'y habituer. En pensant à cela elle tourna son regard vers lui et voulu lui sourire ou tenter une certaine communication mais préféra éviter cette dernière solution...

C’était la jalousie, une jalousie pure et simple qui avait fait que Brunehaut se retrouvait maintenant face aux deux jeunes gens à devoir décider de leur sort. Cette Demoiselle de je me crois au-dessus de tout le monde était partie sans même que Brunehaut est eu le temps de répliquer. Au moins elles avaient ce point en commun aimer avoir le dernier mot. De plus dans ce court échange Myranda n’avait pas prit la peine de présenter ses excuses, devant se sentir bien au dessus de tout, à la place quelques phrases cinglantes se voulant blessantes à l’adresse de la princesse. En mettant en évidence, forcément, le fait que la jeune femme n’avait en rien hériter le charme, la beauté, la prestance de ses frères et soeurs. Brunehaut ne se laissait pas démonter pour autant, du moins en apparence, se tenant aussi droite et fière que la beauté insoutenable, elle avait l’habitude de ces critiques... tellement l’habitude qu’à force c’en serait devenu presque lassant.
Et jetant un rapide regard avec ces yeux globuleux dans sa direction alors qu’elle partait, elle se demandait ce qui pouvait être la plus grande peur de Myranda... sans doute le fait de se retrouver en situation d’inferiorité, de ne pas pouvoir tout contrôler, d’avoir le dernier mot. ET le canard boiteux des de Naraya se promettait qu’à une prochaine rencontre elle ne s’en sortirait pas comme ça.
Mais le sujet n’était plus là à présent, elle reporta de fait son attention sur Raven et Hache, qu’allait-elle faire d’eux ? A vrai dire leurs sorts lui étaient bien égal.

“Alors qui tentiez vous d’attaquer avant de vous retrouver tel un chien appeuré suppliant son maître... ?” fit-elle d’un ton sévère à Hache. Ce n’était pas tant le fait qu’il est attaqué un noble, et encore cela restait à vérifier, qui l’énervait, non c’était le fait qu’il se soit laissé prendre dans la toile que cette reine noire avait tissé, et qu’il était là comme un vulgaire moucheron attendant de se faire manger. C’était pathétique.
Et l’autre cruche à côté, belle aussi forcément d’où ce surnom pas des plus sympathique à son égard de la part de Brunehaut.

“Et vous qui vous a autorisé à entrer dans les jardins ? Vous croyez avoir tout les droits !!” lança-t-elle d’un ton sec et superieur.

“A moins que vous trouviez que votre fonction ne vous permettait pas de vous retrouver assez en bonne compagnie... Dans ce cas vous devriez songer à changer de métier.” lança-t-elle à nouveau à Hache.
Oh et puis, elle avait assez perdu de temps avec eux. Elle avait des livres qui l’attendaient couchés dans l’herbe. Et il fallait qu’elle se débarasse au plus vite de cette situation, dans laquelle elle s'était mise que parce que Myranda l'agaçait.

“Vous, retournez donc à votre travail celui pour lequel on vous paie et vous avez plutôt intérêt à rester à votre place. Quant à vous, partez de chez moi, vous n’avez rien à y faire... Je serai bien moins clémente la prochaine fois, ne tentez donc pas de recommencer.”

Raven trouvais tous cela bien étrange...cette scène était à la fois drole dangereuse...
Elle venait d'assister à une agression, à une crise de jalousie entre deux femmes nobles et a faillit se retrouver au cachot...

Elle se dit que si les escapades de Hache ressemblaient un peu à tous cela, ou presque...Raven n'allait pas le lacher...Elle adorait prendre des risques et cela ne lui avait pas fait peur au contraire...Cela lui donnait envie de continuer meme si en apparence cela a avais mal tourné, ils s'en sont sortis bien finalement...Raven avait de la chance elle en était persuadée...

Reprenant les paroles de Hache elle dit alors:
-Oui merci aussi votre altesse...

Elle le suiva donc jusqu'a la sortie, elle tenta de garder son serieux mais c'était vraiment difficile...

Elle les regardait partir, sans doute comblés de s’en être si bien sortis sans avoir rien eu besoin de faire, tout en se satisfaisant en pensant avoir réussit à duper la bête et moche des de Naraya. Ah ce qu’ils devaient se sentir fiers plus intelligents et futés que tout le monde les fourbes.

“Et blablablablabla merciiii vôtre altesse... ça sonne tellement faux... bande d’hypocrites...” murmura-t-elle, tout en basculant légèrement la tête de gauche à droite et en faisant une mine renfrognée, alors que les deux personnes se trouvaient à présent bien trop loin pour l’entendre.

Tout ce qu’elle avait souhaité c’était de se débarrasser d’eux au plus vite, après leurs petites affaires lui étaient bien égales, c’était peut être un tord, sans doute, mais elle ne voulait pas perdre de temps avec eux, c’était cette vulgaire Myranda... Et après cette scène, elle la détestait encore plus... Oh que oui, elle allait un jour payer cet affront, le crapaud de Naraya se le promettait.

**On ne se méfie jamais assez de la petite dernière.** pensa-t-elle un léger sourire en coin, le regard mauvais.

Elle alla récupérer ses livres avec l’aisance d’une taupe se prenant de passion pour la peinture, puis Brunehaut s’installa sur l’un des bancs, prenant le livre qu’elle avait choisi et non celui de sa soeur : ce très cher “l’histoire de Naraya”. Elle avait assez bavé en l’entendant régulièrement lorsqu’on lui faisait l’éloge de Sir un tel et de Messire machin, qu’elle préférait venir à une histoire peut être pas historique sans doute moins réaliste, mais qui a pour grands avantages de lui faire penser à autre chose et de ne pas mettre son cerveau à rude épreuve.